- Les premiers virus sont nés de théories mathématiques sur les automates autoréplicateurs.
- Creeper, en 1971, fut le premier virus informatique, suivi par le premier antivirus, Reaper.
- À mesure que la technologie progresse, les virus évoluent de simples codes vers des menaces massives comme WannaCry.
Peu de termes sont aussi emblématiques dans le domaine de la technologie que celui de virus informatiques. Ces petits logiciels ennuyeux ont évolué avec les ordinateurs, passant de simples démonstrations académiques à un problème sérieux. menace pour les utilisateurs, les entreprises et les gouvernements.
Le but de cet article est de passer en revue les histoire des virus informatiques, depuis leurs humbles débuts en tant que curiosités mathématiques jusqu'à leur rôle actuel en tant qu'armes de cybercriminalité, en décomposant leurs étapes les plus importantes et en analysant comment ils ont changé le paysage de la technologie et de la cybersécurité.
Débuts théoriques : les bases scientifiques des virus
L'idée d'un virus informatique trouve ses racines dans les années 1940. Le mathématicien John von Neumann Il fut le premier à théoriser les automates autoréplicateurs, c'est-à-dire les programmes capables de se dupliquer et de se propager. Dans son œuvre "Théorie des automates auto-reproducteurs", publié en 1966, a soulevé la possibilité qu'un programme puisse infecter d'autres systèmes, similaires au comportement des virus biologiques.
Plus tard, en 1959, aux laboratoires Bell, un jeu curieux appelé Darwin. Il s'agissait de programmes en compétition les uns contre les autres pour occuper la mémoire d'un ordinateur. Bien que ces expériences n’aient eu aucune intention malveillante, elles constituaient le prélude à ce qui deviendrait les premiers véritables virus.
La naissance du premier virus : Creeper et Reaper
Le premier virus de l'histoire a été développé en 1971 par Bob Thomas, ingénieur chez BBN Technologies. Baptisé comme rampant, ce programme avait pour seul but de se répliquer et d'afficher le message sur l'écran des systèmes infectés : «Je suis Creeper, attrape-moi si tu peux !". Bien que cela n’ait causé aucun mal, cela a jeté les bases des logiciels malveillants tels que nous les connaissons aujourd’hui.
Pour contrer Creeper, le premier antivirus de l'histoire a été créé appelé Moissonneuse. Ce programme a été spécifiquement chargé de traquer et de supprimer Creeper, marquant le début d'une longue bataille entre les virus et les outils de protection.
L'essor des chevaux de Troie et des virus informatiques
Dans les années 70 et 80, les virus ont commencé à évoluer vers des formes plus complexes. L’un des premiers exemples fut le ANIMAL de Troie, développé en 1975 par John Walker. Ce programme, déguisé en un innocent jeu de devinettes, comprenait un composants virus caché appelé PREVADE, qui a réussi à répliquer le cheval de Troie dans les répertoires système infectés.
En 1986, les frères Basit et Amjad Farooq Alvi ont créé Cerveau, le premier virus conçu spécifiquement pour les PC. Ce malware attaquait les disquettes bootables, ralentissant les systèmes et traquant les périphériques infectés. Bien qu’elle ne soit pas particulièrement nocive, sa création a marqué une nouvelle ère dans propagation épidémie massive de virus.
Les premières attaques de masse
Avec la popularité croissante des ordinateurs personnels, les virus ont commencé à faire des ravages à grande échelle. En 1988, le ver Morris infecté environ 10 % des systèmes connectés à ARPANET, le réseau précurseur d’Internet. Cette attaque a démontré pour la première fois la potentiel destructeur de logiciels malveillants sur les réseaux interconnectés.
À la fin des années 80, il est apparu Vienna, un virus qui endommageait les fichiers sur les ordinateurs exécutant le système d'exploitation DOS. Peu de temps après, en 1992, le virus Michel-Ange Il a provoqué une panique mondiale lorsqu’il a été activé le 6 mars, détruisant les données des systèmes infectés.
L'essor des ransomwares et autres menaces
En 1989, le cheval de Troie du SIDA est devenu le premier exemple de ransomware, un type de logiciel malveillant qui restreint l'accès aux données d'un utilisateur jusqu'à ce qu'une rançon soit payée. Ce logiciel a été développé par Joseph Popp, qui a demandé 189 $ pour débloquer les systèmes concernés.
Les années 90 ont apporté de nouvelles menaces, telles que virus polymorphes, capables de modifier leur code pour échapper aux antivirus et aux macrovirus tels que Concept WinWord, qui a infecté les documents Microsoft Word.
L'impact des virus au 21e siècle
Le début du nouveau millénaire a été marqué par des attaques qui ont profité de l’expansion du courrier électronique. Des cas comme I Love You y Melissa Il a touché des millions d’utilisateurs dans le monde entier, se propageant rapidement via des pièces jointes infectées.
En 2004, le virus MyDoom Le virus a atteint une vitesse de propagation sans précédent, infectant entre 16 et 25 % des courriers électroniques dans le monde. Cette attaque a généré des pertes économiques estimées à 40.000 millions.
Menaces modernes
Ces dernières années, des menaces telles que Conficker y WannaCry ont mis en échec les entreprises et les institutions à l’échelle mondiale. WannaCry, par exemple, a lancé une attaque massive en 2017, affectant plus de 141.000 ensembles dans le monde entier, y compris dans les hôpitaux et les entreprises critiques.
En outre, des vulnérabilités telles que Heartbleed ont montré que non seulement les virus constituent une menace, mais aussi fallos dans les outils de sécurité largement utilisés.
Tout au long de l’histoire, les virus sont passés du statut de curiosités académiques à celui d’industries criminelles à grande échelle. Son évolution a entraîné des avancées significatives en matière de cybersécurité, mais a également mis en évidence la nécessité de rester vigilant. De Creeper à WannaCry, ces programmes se sont révélés à la fois une menace et un défi pour l’humanité.
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